Témoignage de guérison

Chers amis,

Encouragé par Monsieur le Recteur du Sanctuaire de Notre Dame de Pontmain, je partage mon témoignage de guérison d’une maladie grave découverte le 8 novembre 2023 alors que j’étais âgé de 59 ans.
Ayant toujours cru à notre Seigneur Jésus-Christ, dynamique et bénéficiant d’une bonne santé, j’ai toujours pensé être protégé de la maladie.
Convaincu que Dieu pourvoyait à tous mes besoins, j’allais même jusqu’à croire être mon propre médecin et être dispensé de toute consultation médicale sous l’effet de la providence divine.
Aussi, n’ai-je prêté aucune attention aux premiers signes annonciateurs de la maladie, tels que la fatigue et l’essoufflement, et continué à vivre comme si Dieu allait remettre sous peu en bon ordre mon horloge biologique interne.
L’altération de ma santé s’aggravant au cours des années, j’ai dû stopper net la course à pied à la rentrée 2023, incapable de soutenir le moindre effort.
Dans la vie quotidienne, j’étais même essoufflé en montant ne serait-ce que deux marches d’escalier consécutivement.
Voyant mon état se dégrader, mes proches me conseillaient de faire des examens sanguins, mais persuadé de l’imminence de la guérison divine, je m’y refusais obstinément. Pour moi, recourir à un médecin pour rétablir ma santé constituait une offense à Dieu et à ma foi chrétienne.
Devant ma situation qui empirait, je me résignais néanmoins, contre mon gré, à contacter mon médecin-traitant qui décidait de me prescrire des examens sanguins.
Aussitôt les résultats parvenus le 8 novembre 2023, il me convoquait d’urgence à son cabinet pour m’alerter sur la gravité de mon état de santé en attirant mon attention sur la baisse importante de mes globules rouges, comparée à une perte de sang où il ne me restait plus qu’un litre sur cinq.
Mais devant mon air dubitatif et irrésolu, mon médecin-traitant contactait sa collègue, spécialiste des maladies du sang, pour me prendre rendez-vous avec elle le jour même à l’hôpital. Lorsque je m’y présentais, elle m’ausculta et écarta d’emblée l’erreur d’analyse du laboratoire en confirmant la gravité de la maladie.
Quand j’appris que j’avais le cancer de la moelle osseuse, dénommé « Leucémie myéloïde aigue (LMA) », potentiellement agressive et mortelle, vint tout de suite à mon esprit l’écriture de Deutéronome au chapitre 30 et au verset 19 : « Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie » que j’avais déjà entendue peu de temps auparavant à deux reprises.
Cette écriture qui m’avait parlé à ce moment-là sans savoir qu’elle m’était directement adressée, je la comprenais pleinement maintenant. Pourquoi ? Car l’heure du choix était arrivée !
La certitude que j’avais nourrie depuis des années sur ma protection divine, telle une évidence indiscutable, s’écroulait en une fraction de seconde, et je me retrouvais seul face à la réalité brute de cette maladie m’obligeant à sortir de mon déni ou mourir. Je prenais conscience subitement que je m’étais fait une idée trompeuse sur ma santé, déconnectée de la réalité de Dieu en lui prêtant une protection qu’il ne m’avait jamais accordée. Comme le dit l’écriture dans le livre du prophète Isaïe au chapître 55 et au verset 8 : « Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas mes voies, oracle de Yahvé ».
Me mettant en conformité avec la volonté divine, ma décision fût instantanée : je choisissais immédiatement la vie !
Et en même temps que je choisissais la vie, je réalisais que je devrais passer par un cortège de soins médicaux que j’abhorrais, mais que je savais indispensables pour me sauver la vie.

Ce mal m’obligeant à m’humilier pour accepter les soins médicaux, je comprenais malgré moi que mon idée d’une foi chrétienne invincible, immense et protectrice était complètement erronée par son caractère abstrait, unilatéral et désincarné comme sans vie.
Vaincu par la vérité de ce mal m’emmenant au seuil de la mort, j’étais seul face à moi-même et à ma petitesse.
Ma foi superficielle et artificielle était détruite en un instant et appelait à être reconstruite d’une manière radicalement différente que j’ignorais totalement, parce que le remède ne venait plus de moi, mais n’appartenait désormais qu’à Dieu et aux médecins.
Face à ce défi de la vie que j’avais heureusement accepté de relever, je sus au plus profond de mon coeur que l’ouverture à Dieu et aux autres, dans un élan d’amour et de fraternité, était l’unique chemin pour guérir : il n’y en avait pas d’autre hormis la mort.
Jamais, je ne pourrais franchir seul ce mur immense de la maladie sans la fraternité.
L’aide des autres, des proches et des soignants, était indispensable au point où j’entendis dire : « Monsieur, la science médicale, c’est Dieu ! »
Ainsi, par la grâce de Dieu, je rencontrais sur mon nouveau chemin de vie des personnes de foi chrétienne m’invitant à faire des projets pour dépasser la précarité quotidienne de ma maladie, et élargir mon horizon vers une possible guérison même s’il elle était très éloignée à ce stade
C’est ainsi qu’au cours d’un échange avec un ami croyant naquit l’idée de faire un pèlerinage à Notre Dame de Pontmain avec des prières à Jésus par Marie pour mobiliser en moi les forces de vie. La demande d’intercession à Marie dans la prière commença dès le début de la maladie dans l’incertitude sur sa rémission, hormis le fait que j’avais choisis la vie.
Cependant, le lien avec Marie avait déjà été tissé dans mon coeur quelques mois plus tôt par la lecture du livre de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort révélant le secret de Marie la présentant comme le « grand moule de Dieu » pour former l’homme-Dieu par la grâce de l’Esprit-Saint : « Il ne manque à ce moule aucun trait de la divinité ; quiconque y est jeté et se laisse manier aussi, y reçoit tous les traits de Jésus-Christ, vrai Dieu, d’une manière douce et proportionnée à la faiblesse humaine, sans beaucoup d’agonie et de travaux ; d’une manière sûre, sans crainte d’illusion, car le démon n’a point eu et n’aura jamais d’accès en Marie, sainte et immaculée, sans ombre de la moindre tâche du péché ».
Pour étayer son propos, l’auteur reprend les paroles de Saint Thomas d’Aquin selon lesquelles pour monter et s’unir à Dieu, il faut se servir du même moyen dont il s’est servi pour descendre à nous, pour se faire homme et nous communiquer ses grâces ; et ce moyen est une vraie dévotion à la Sainte Vierge.
Lorsque je m’étais rendu à Lourdes le 15 août 2023 pour le 150ème pélerinage de l’Assomption avant ma maladie, j’avais ressenti au cours des processions la ferveur de la dévotion à Marie et la nécessité de la suivre à la façon de Saint-Padre Pio disant que Marie est « l’océan que l’on doit traverser pour atteindre Jésus ».
Enfin, avant d’entrer dans les soins, j’avais présent dans mon coeur les propos de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort disant que « Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l’Arbre de vie, qui est la croix de Jésus ; mais c’est qu’en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement, en sorte que les croix qu’elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ».
Malgré toute la spiritualité de Marie en moi, je me retrouvais face au doute sur l’efficacité du traitement médical et l’inconnu d’une guérison à venir que je souhaitais au plus intime de ma foi, mais dont je ne savais pas à ce stade si elle me serait accordée par la grâce de Dieu malgré mon choix de vivre.
Le traitement médical commença rapidement par une chimiothérapie dont l’objectif était d’éradiquer les cellules cancéreuses de la moelle osseuse. Ce traitement impératif et redoutable quant à ses effets réduisait à zéro mes défenses immunitaires m’exposant ainsi au risque infectieux.
Je fus d’emblée terrorisé par la chimiothérapie administrée par perfusion qui se présentait sous l’aspect d’un produit chimique, d’une couleur rouge absolument pas naturelle, s’infiltrant dans la tubulure longue de trois mètres entre mon bras et le pied de perfusion pour gagner ma veine et pénétrer dans mon corps.
Je pensais que ce produit me tuerait aussitôt entré dans mon sang.
Je me trompais heureusement, et ce sont les mots réconfortants et positifs de mon ami d’enfance, résonnant dans mon âme comme un baume de vie, qui me délivrèrent instantanément de ma peur : « Pense que ce médicament est un liquide bienfaiteur qui va te délivrer de ton mal et que la tubulure est le cordon ombilical qui va te faire renaître », m’a-t-il dit avec fraternité.
Me trouvant sans défense immunitaire sous l’effet de la chimiothérapie quelques jours après la perfusion, mon état devint fébrile au point de déclencher une fièvre, une baisse de tension et une accélération du rythme cardiaque contraignant les médecins à me transférer d’urgence le 4 décembre 2023 en réanimation où est diagnostiquée une septicémie généralisée due à l’intrusion d’une bactérie dans le sang.
Même si cet épisode m’avait soudainement rapproché de la mort, mon désir de vivre demeurait plus que jamais accroché à mon âme, telle une ancre lourde bravant tous les vents contraires de la maladie. Bien m’en fit, car les premières bonnes nouvelles issues d’une analyse de ma moelle osseuse apparurent dans cette tourmente avec l’annonce de l’élimination des cellules cancéreuses par la chimiothérapie.
Je réintégrais au bout de trois jours le service des maladies du sang, et bien que diminué par une perte de poids de 10 kg et une mobilité réduite due à la chimiothérapie et à la réanimation, les médecins m’autorisaient à passer Noël 2023 à la maison.
De retour chez moi, je regardais ma salle à manger en me disant que j’aurais pu ne plus jamais la revoir si j’étais mort, mais l’essentiel était dans ma prise de conscience que plus jamais je n’aurais pu aimer et être aimé alors qu’il me restait tant d’amour à donner et à recevoir.
Je louais Dieu de tout mon coeur de m’avoir fait grâce de vivre.
Après une brève période de repos, je réintégrais l’hôpital dès le 1er janvier 2024 pour entamer une nouvelle chimiothérapie, dite de consolidation, avec à l’esprit un seul mot d’ordre : « Je suis prêt pour la bataille de la vie».
Cet état d’esprit combatif n’était pas le fruit du hasard, mais le résultat depuis le début de mon hospitalisation de rester concentré sur l’essentiel : la vie, et de supprimer toute distraction s’en éloignant comme la télévision ou autres attentions futiles. Je passais ainsi de longues nuits sans dormir, toujours relié à Dieu, source de toute vie, par la prière intérieure pour écouter le murmure de l’esprit, cette présence divine invisible nourrissant en moi dans les moments d’angoisse, de solitude et de douleur les plus grands, le ferme et solide espoir d’une guérison.
Conscient que cette maladie était un combat de tous les instants, je mobilisais toute mon énergie pour supporter le traitement de la chimiothérapie, notamment lors d’une nuit d’enfer, celle du 10 au 11 janvier 2024 où les nausées, les vomissements, les diarrhées, les maux de ventre et la fièvre se sont manifestés intensément.
Ayant perdu beaucoup de poids passant de 68kg à 52kg, j’eus une grande frayeur deux nuits plus tard alors que j’étais dans un demi-sommeil me retrouvant dans un sinistre dialogue avec une bactérie, venue du fond des âges de 3,5 milliards d’années, pour me dire que compte-tenu de son expérience et de mon affaiblissement, je n’avais aucune chance de survivre à son action infectieuse et que j’allais sombrer rapidement.
Reprenant tous mes esprits au réveil, je rejetais cette pensée de mort insidieusement diffusée par cette bactérie grâce à la foi en la vie donnée par Dieu.
Je réalisais l’ampleur du combat pour la vie mené avec l’aide des soignants contre ces ennemis intérieurs invisibles que sont les bactéries infectieuses distillant la mort, me contraignant à une vigilance permanente dans la prière pour repousser tous leurs assauts morbides.
Finalement, après la fin du traitement de cette deuxième chimiothérapie de consolidation, les médecins me libéraient de l’hôpital le 22 janvier 2024 pour un temps de repos et d’information.

Convoqué le 31 janvier 2024, le Médecin m’informait sur la nécessité de recevoir un don de moelle osseuse indispensable pour guérir ma leucémie.
Mon frère et ma soeur n’étant pas compatibles, une recherche était effectuée sur un fichier international comptant environ quarante millions de donneurs avec une chance de compatibilité sur un million.
Trois donneurs de nationalité allemande ont été identifiés.
Surmontant mes peurs, je compris que le choix de vivre impliquait obligatoirement d’être greffé et j’acceptais l’offre du don de moelle osseuse, don de vie merveilleux.
Je retournais ensuite à l’hôpital le 19 février 2024 pour une deuxième chimiothérapie de consolidation avec une interruption à domicile du 23 février 2024 au 29 février 2024.
Prévu le 29 février 2024 à 15h00, mon retour à l’hôpital frôla le drame en raison d’une montée de fièvre rapide dans la matinée, puis pendant le transport en taxi-ambulance jusqu’à l’arrivée au service d’hématologie où je perdais connaissance, comme si un rideau noir était venu subitement et brutalement obscurcir ma conscience me plongeant dans une quasi-mort.
Dès cet instant, je reçus les premiers soins pour reprendre connaissance, et devant la gravité de mon état dû au choc septique d’une infection généralisée causée par une bactérie intestinale, les médecins décidèrent de me transférer d’urgence en réanimation pour me prodiguer des soins intensifs.
Après trois jours de réanimation, je revenais exsangue au service d’hématologie de l’hôpital le 3 mars 2024 avec des brûlures aux pieds, l’incapacité de marcher et un état général très affaibli sur lequel les soignants prêtaient toute leur attention pour me soulager et me rétablir.
Soutenu par cette extraordinaire envie de vivre couplée à la fraternité de mes proches et des soignants m’encourageant dans mes efforts, je remontais la pente jour après jour.
Je sentais en moi cette force de vie plus forte que tout.
Par la grâce de Dieu, je sortais de l’hôpital le 23 mars 2024 pour une période de repos à domicile jusqu’à mon retour le 4 avril 2024 dans la perspective de réaliser la greffe le 12 avril 2024 en début d’après-midi par le don de moelle osseuse d’un des trois donneurs allemands identifié, en l’occurrence le plus jeune âgé de 24 ans seulement.
Pour procéder à cette greffe une nouvelle chimiothérapie était nécessaire, induisant un risque d’infection, car durant cette phase les défenses immunitaires seraient à zéro.
Dans le silence de la prière intérieure et par la grâce d’une personne de foi chrétienne qui m’accompagnait, je me préparais à cet événement majeur de la greffe pour ma guérison.
Lorsque l’échéance du 12 avril 2024 arriva, je me trouvais dès le réveil sur mon lit d’hôpital dans un état très fébrile avec une montée de fièvre remettant en cause la réalisation de la greffe.
Mais Dieu soit loué, dans le même temps, je ressentais en moi une succession ininterrompue de vagues d’amour de Marie, la Sainte Vierge, telle une bonne mère remplissant mon coeur de confiance en la vie et de foi en la guérison.
La matinée se déroulait avec une dégradation des paramètres vitaux mesurés par l’élévation de la tension, les tremblements et l’état fiévreux aux conséquences desquelles le médecin envisageait de me transférer en réanimation sans même faire la greffe.
Je priais de toutes mes forces jusqu’à ce que les vagues d’amour de Marie m’amènent à la rencontre, totalement inattendue et inédite, de notre Seigneur Jésus Christ, devant lequel je me tenais comme face à une présence invisible et irrésistible, au-delà de toute description, tout en étant parfaitement réelle.
Pensant obtenir ses faveurs d’une guérison, je lui présentais tous mes mérites dont je croyais fièrement être l’auteur, mais sus immédiatement par sa réponse qu’il n’en était rien et venaient intégralement de lui.
Instantanément, je me repentais et lui demandais pardon pour tous mes péchés.
J’avais choisi la vie et comprenais que ce choix impliquait impérativement le repentir et le pardon sans lesquels toute vie était impossible.
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Tout de suite après, les symptômes de l’infection diminuaient, le médecin renonçait à me transférer en réanimation et décidait de faire passer la greffe.
La greffe fût un succès et les paramètres vitaux furent rétablis les uns après les autres.
J’appris ensuite que les examens pratiqués avant la réalisation de la greffe révélaient la présence d’une bactérie dans le sang qui aurait due en toute logique médicale produire un choc septique comme lors des deux dernières réanimations empêchant la greffe de se faire. Mais il n’en avait rien été.
Je loue notre Seigneur Jésus-Christ par Marie du miracle de la réussite de la greffe sans laquelle aucune guérison n’était possible.
Au fur et à mesure que les jours passaient, mon état de santé s’améliorait faisant même déclarer à une soignante qu’il était proche d’être parfait.
Quelques jours plus tard, soit le 30 avril 2024, le médecin autorisait ma sortie de l’hôpital pour rentrer à mon domicile et qui s’avérera définitive par la suite.
Si la réussite de la greffe se mesure sur un an, les trois premiers mois post-greffe, qui sont considérés à risque et demandent une étroite surveillance, se sont passés sans aucun incident et montrés tout à fait satisfaisants.
Le processus de vie par la greffe avait pris le dessus sur la maladie.
Cette évolution positive était née du miracle de la foi en Dieu combinée à la science médicale, l’une et l’autre étant indissociables, sachant que la science médicale prend elle-même sa source dans la foi en Dieu, source de toute vie, comme le reconnaît Ambroise Paré, chirurgien du roi de France et des champs de bataille : « Je panse les plaies et Dieu les guérit »
Le pélerinage à Notre Dame de Pontmain fût réalisé le 26 novembre 2024, sept mois après la greffe, avec mon ami croyant, en remerciement à Marie de m’avoir porté aux pieds de Jésus pour me guérir grâce à la réussite de la greffe de moelle osseuse me redonnant vie.
Une autre étape sera réalisée prochainement pour apposer un ex-voto à la basilique de Notre Dame de Pontmain dédié à Marie, qui par son intercession au Christ, a permis ma guérison.
Je remercie aussi du fond du coeur le jeune donneur allemand auquel j’ai attribué arbitrairement le prénom de Mathias pour rompre l’anonymat imposé par le protocole médical, créer une relation intime avec lui, et le remercier de m’avoir sauvé la vie par son don de moelle osseuse.
Après toutes ces années d’hostilité entre nos deux peuples, ce don symbolise la paix, la vie et la fraternité entre allemands et français, dont les racines sont chrétiennes et continuent d’irriguer les générations d’aujourd’hui et poursuivront demain encore davantage leurs oeuvres de miséricorde.
Je vois bien-sûr un lien de fraternité entre cette guérison par ce jeune allemand Mathias, donneur de moelle osseuse et sauveur de vie, et l’apparition miraculeuse de la Vierge Marie le 17 janvier 1871, intercédant auprès de son fils pour mettre fin à la guerre entre les prussiens et les français.
Ce témoignage est donné en reconnaissance de la grâce de vie qui m’est faite par Dieu que tout être humain peut recevoir dès lors qu’il est en recherche authentique de repentir et de pardon.
Je termine par ces deux citations, celle de Saint Jean-Paul II : « L’homme qui pardonne ou qui demande pardon comprend qu’il y a une vérité plus grande que lui » et celle de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face : « C’est la confiance et rien que la confiance qui doit conduire à l’amour ».

Le 5 décembre 2024

Bertrand